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Le gaz naturel est un combustible fossile constitué d’un mélange d’hydrocarbures gazeux, dont le méthane (CH4) est l’un des principaux composants.
Formé par la transformation d’organismes morts il y a des millions d’années, le gaz naturel se trouve dans divers réservoirs souterrains, parfois associé à du pétrole.
Le gaz naturel est exploité pour la production de chaleur et d’électricité, ainsi que dans le cadre de processus industriels.
L’usage du gaz naturel s’est accru dans le contexte de prise de conscience environnementale de ces dernières décennies. Cet hydrocarbure est en effet moins polluant et moins riche en CO2 que les autres hydrocarbures (charbon, pétrole). En outre, ses réserves sont plus importantes que celles du pétrole.
Les risques directs et indirects

Risques directs
·         Incendie : le gaz naturel est un combustible. En présence d’oxygène et d’une source de chaleur, il peut s’enflammer et exploser pour une concentration de gaz naturel dans l’air comprise entre 5 et 15% ;
·         Explosion : pour qu’il y ait explosion, en cas d’inflammation d’un mélange air/gaz, il faut que le milieu soit confiné. En milieu libre (non confiné), le gaz naturel ne détonne pas car il se dilue rapidement dans l’atmosphère ;
·         Anoxie (insuffisance cellulaire en oxygène) : à l’état libre, le gaz naturel est plus léger que l’air. Il s’élève rapidement et se disperse sans créer de nappe gazeuse ni au sol, ni dans l’atmosphère. Par contre, en milieu confiné, si la concentration du mélange gaz-air est supérieure à 25%, le gaz naturel se substitue à l’oxygène de l’air inhalé. Il agit alors comme un gaz asphyxiant par privation d’oxygène.
·         Intoxication : dans un lieu confiné et dans le cas d’une combustion en milieu appauvri en oxygène, il y a production de monoxyde de carbone à partir du gaz naturel. Le monoxyde de carbone est un gaz incolore et inodore qui, même en petite quantité dans l’air, est immédiatement absorbé dans le système sanguin et prive le corps d’oxygène, d’où une mort rapide. Le risque d’intoxication sera plus ou moins élevé selon la dose absorbée, qui elle-même dépend de la concentration de l’air en monoxyde de carbone et de la durée d’exposition.
·         Projection : la libération d’un gaz comprimé à forte pression peut s'accompagner de projections d'objets (éclats métalliques, terre, pierres...).
·         Brûlures par le froid : le gaz naturel liquéfié, stocké sous forme cryogénique (c’est-à-dire à de très basses températures), comporte des risques de brûlures.

Risques indirects
Chaque étape de l’exploitation du gaz naturel entraine des émissions de gaz naturel dans l’atmosphère. Or, l’un des principaux composants du gaz naturel est le méthane (CH4), dont l’effet de serre est plus de 20 fois supérieur à celui du CO2 (avec toutefois un temps de séjour moins long dans l’atmosphère).
À ces risques environnementaux s’ajoutent ceux liés à l’extraction des gaz non conventionnels et notamment par la technique de fracturation hydraulique : cette technique a une influence sur les ressources en eau. En effet, des millions de litres d’eau sont utilisés pour chaque puits, avec l’ajout de nombreux produits chimiques. Seule une partie de cette eau contaminée est ensuite récupérée, le reste pouvant se déverser dans les nappes phréatiques, utilisées pour l'alimentation en eau potable. Toutefois, une gestion rigoureuse et contrôlée de ces techniques permet de limiter ces effets et le gaz de schiste se développe mondialement.

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