L’uranium est un minerai qui, à
l’état naturel, est déjà « radioactif » : les atomes qui le
composent sont instables et se désintègrent spontanément en émettant de
l’énergie sous forme de rayonnements. Il existe différents types d’uranium,
présentant des degrés plus ou moins élevés de radioactivité.
Extrait de mines qui se trouvent un
peu partout dans le monde, l’uranium doit subir différentes transformations
pour être rendu encore plus radioactif et être utilisé dans les réacteurs sous
forme de combustible nucléaire. La chaleur produite par la désintégration de ce
combustible sert à faire bouillir de l’eau, produisant de la vapeur d’eau qui
fera tourner des turbines, produisant ainsi de l’électricité. Lors du processus
de désintégration, de nouveaux éléments radioactifs sont générés : les
produits de fission. Une fois utilisé, le combustible nucléaire, dont une
partie s’est transformée en d’autres radioéléments comme le plutonium, devient
un déchet.
Impact
L’uranium est toxique et les
rayonnements qu’il émet sont dangereux pour les être vivants. Par ailleurs, il
lui faut de 700 millions d’années à 4,5 milliards d’années pour perdre la
moitié de sa radioactivité ! Son utilisation dans les centrales nucléaires
est donc la manière la plus absurde et la plus dangereuse qui soit de faire
bouillir de l’eau.
De l’extraction du minerai à
l’enfouissement des déchets radioactifs, l’uranium et ses dérivés polluent
l’environnement et intoxiquent les êtres vivants ; sans compter les
catastrophes nucléaires qui contaminent des territoires pour des siècles.
Aujourd’hui, à Tchernobyl comme à Fukushima, l’uranium tue et les conséquences
de ces catastrophes ne sont pas prêtes de disparaître.