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Robert Boyle, père de la chimie moderne


Né le 25 janvier 1627 à Lismore, Irlande
"L'univers reflète une conception divine réalisée suivant un dessein précis. Dieu a établi l'univers suivant certaines lois naturelles, afin qu'il fonctionne comme une horloge mécanique, une fois que le Concepteur l'a mis en mouvement." - Boyle

Boyle contribua de façon significative à la physique et à la chimie et est surtout connu pour sa "loi de Boyle" (appelée aussi quelquefois la loi de Mariotte) qui décrit un gaz idéal.

Il démontra, entre autres, que le son ne voyage pas dans le vide, qu'une flamme requiert de l'air tout comme la vie et il étudia les propriétés élastiques de l'air.

Boyle fut l'un des membres fondateurs de la "Royal Society". Ses travaux en chimie avaient pour objectif d'établir la chimie comme une science mathématique basée sur une théorie mécaniste de la matière. Il fut l'un des premiers à soutenir que toutes les sciences devaient être développées en tant qu'applications des mathématiques. Il fut le premier à étendre l'application des mathématiques à la chimie.

Robert Boyle se réveilla avec effroi sous l'effet d'impétueux grondements de tonnerre. La furieuse tempête qui se déchaînait dehors lui fit se demander si le jour du jugement était arrivé. Si c'était le cas, son âme était-elle prête ? C'est à ce moment là que le jeune Robert Boyle de 13 ans se résolut à vivre une vie consacrée à servir Christ, et les 50 prochaines années de sa vie seront la preuve de sa conversion en cette nuit orageuse de 1640.

Né dans une famille très opulente, Boyle mettait son temps, ses talents et ses trésors terrestres au profit de l'avancement de la cause de Christ. Il fut un ardent défenseur des missions en Irlande, en Orient et dans les jeunes colonies d'Amérique. Mais on se souvient de Robert Boyle surtout pour ses travaux scientifiques. Boyle considérait ses expériences scientifiques, comme tous ses autres efforts, comme faisant partie de son devoir chrétien, car c'était le devoir de l'homme de chercher les desseins de Dieu dans la nature. "The Sceptical Chemist" (La Chimie Sceptique, 1661) fut une œuvre importante, qui transféra la chimie du monde de l'alchimie vers le domaine de la science. Boyle croyait que l'ordre de l'univers reflétait une conception divine réalisée suivant un dessein précis. Dieu avait établi l'univers suivant certaines lois naturelles, afin qu'il fonctionnât comme une horloge mécanique, une fois que le Concepteur l'avait mis en mouvement. Le devoir du scientifique était de découvrir quelles lois Dieu avait établies. Boyle lui-même formula ce qui fut par la suite connu sous le nom de "la Loi de Boyle " : la pression d'un gaz idéal est inversement proportionnelle au volume qu'il occupe.

Plus tard, les philosophes et les scientifiques allaient exploiter les idées de Boyle sur la nature mécaniste de l'univers dans le but de supprimer Dieu du fonctionnement de l'univers (déisme en particulier propagé par le bien connu philosophe français Voltaire), mais Boyle lui-même n'avait jamais pensé l'univers comme une machine autonome. Tout continuait grâce au soutien et à la surveillance de Dieu. Les études scientifiques de Boyle comprenaient des travaux sur la théorie des couleurs, sur la respiration, les gemmes et la porosité. Ses travaux remplacèrent l'idée d'influences occultes dans la nature par la foi dans des lois naturelles établies par Dieu dans la création.

Une des missions que Boyle soutenait activement était le travail pionnier de John Eliot parmi les Indiens Algonquin dans le Massachussets. Toute la vie de Boyle y compris ses travaux scientifiques avait pour but de glorifier Dieu. Beaucoup de ses écrits étaient incontestablement théologiques. Il écrivit des tracts sur l'amour divin, l'éthique, le mal de jurer, l'excellence de la théologie, et le style de l'Ecriture. Il s'essaya même à la rédaction d'une nouvelle chrétienne, " Le Martyr de Théodore et Didyme ". En 1662, Boyle exerça une grande influence dans la fondation de la Royal Society. La majorité des premiers membres étaient des chrétiens qui voyaient dans la science un moyen d'appréhender les voies de Dieu à l'œuvre dans la nature. Dans son bon vouloir, il établit une série de conférences pour prouver la religion chrétienne face à ses opposants. Les conférences de Boyle devinrent un important forum d'apologétique chrétienne, mais la plus puissante apologie que Robert Boyle donna au monde fut sa vie chrétienne humble, intègre et consacrée.

Mort le 30 décembre 1691 à London, Angleterre


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