Paul Éluard
1895 – 1952
Biographie :
Paul Éluard est un poète français né à Saint-Denis le
14 décembre 1895. Son vrai prénom est
Eugène Emile Paul Grindel et il prends le
pseudonyme de Paul Eluard à l'âge de 21 ans. Obligé d'interrompre ses études à
cause de soucis de santé en 1912, il est quand même mobilisé en 1914 et publie
alors ses premiers poèmes marqués par son adhésion aux idées pacifistes. Au
lendemain de la Grande Guerre, il fait la connaissance de Breton, d'Aragon, de
Soupault, de Tzara de Magritte de Man Ray et de Miro. Il participa au mouvement
Dada avant d'être admis dans le groupe de Littérature et de s'engager au sein
du surréalisme avec Mourir, de ne pas mourir, 1924.
Au cours d'un voyage autour du monde, il rencontre
Maria Benz (Nusch) qui devient sa muse et lui inspire ses plus beaux poèmes
d'amour. Il entre au parti communiste en 1926 mais en est exclu en 1933. Il
n'en milite pas moins pour une poésie sociale et accessible à tous et prends
position en faveur de l'Espagne républicaine puis s'engage dans la Résistance.
Il publie plusieurs ouvrages dans la clandestinité dont le célèbre poème Liberté.
Il meurt à Charenton-le-Pont en 1952.
Citations :
« Pleure : les larmes sont les pétales du
coeur. »
« Voir, c'est comprendre, juger, déformer,
oublier ou s'oublier, être ou disparaître. »
« Mieux vaut mourir d'amour, que d'aimer sans
regrets. »
« Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il
faut.. du bonheur, et rien d'autre. »
Œuvres :
Le devoir et l'inquiétude (1917)
Poèmes pour la paix (1918)
Mourir de ne pas mourir (1924)
Au défaut du silence (1925)
Capitale de la douleur (1926)
L'amour, la poésie (1929)
Les yeux fertiles (1936)
Liberté (1942)
Au rendez-vous des Allemands (1944)
Notre vie (1947)
A l'intérieur de la vue (1947)
Tout dire (1951)