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Biographie Romain Gary


Roman Kacew, devenu Romain Gary, est un diplomate et romancier français, de langues française et anglaise, né le 8 mai 1914 à Vilna (actuelle Vilnius) en Lituanie, et mort le 2 décembre 1980 (à 66 ans) à Paris. Important écrivain français de la seconde moitié du xxe siècle, il est également connu pour la mystification littéraire qui le conduisit, dans les années 1970, à signer plusieurs romans sous le nom d'emprunt d'Émile Ajar, en les faisant passer pour l'ouvre d'un tiers. Il est ainsi le seul romancier à avoir reçu le prix Goncourt à deux reprises, sous deux pseudonymes.
En janvier 1945, Romain Gary voit son premier roman, Éducation européenne (éditions Calmann-Lévy) distingué par le prix des Critiques. Mais c'est avec Les Racines du ciel, récompensé du prix Goncourt en 1956, que sa notoriété d'écrivain grandit auprès du public. À partir de la publication de La Promesse de l'aube, en 1960, il se consacre de plus en plus à son activité d'écrivain, également sous divers pseudonymes dont l'ultime et le plus connu, Émile Ajar, qui marque la fin de sa carrière et ses quatre derniers romans avant sa mort. Fait unique, il obtient pour La Vie devant soi un second prix Goncourt le 17 novembre 1975, déclenchant à la fin des années 1970 « l'affaire Émile Ajar », lorsque Gisèle Halimi, l'avocate de Gary, annonce le choix initial de son client Ajar de refuser le prix, ce qui incite la presse à enquêter sur celui qu'elle croit être le véritable auteur, Paul Pavlowitch.
L'ouvre littéraire de Gary est marquée par un refus opiniâtre de céder devant la médiocrité humaine. Ses personnages sont fréquemment en dehors du système parce que révoltés contre tout ce qui pousse l'homme à des comportements qui lui font perdre sa dignité. Ils oscillent entre la souffrance de voir leur monde abîmé, et une lutte pour garder coûte que coûte l'espérance. On peut dire que Romain Gary vit lui-même ces combats, mêlant admirablement le dramatique et l'humour.
Romain Gary se suicide le 2 décembre 1980, se tirant une balle dans la bouche. Il laisse une lettre mystérieusement datée « Jour J » et dans laquelle il écrit : « Aucun rapport avec Jean Seberg » (l'actrice s'est elle-même suicidée le 30 août 1979). Compagnon de la Libération, il a droit aux honneurs militaires lors de ses obsèques à l'Église Saint-Louis des Invalides le 9 décembre 1980.
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